Voilà un terme que l’on entend fréquemment et que j’utilise moi-même dans mes consultations. Il se situe dans le top 10 des mots les plus utilisés dans le domaine du développement personnel.

 

Cependant, je me rends compte que chacun a sa propre définition de ce concept un peu fourre-tout.
Alors c’est quoi pour vous le lâcher prise ?
  • C’est lorsque je dis oui à tout sans me soucier du résultat.
  • Non c’est quand je décide de ne plus décider !
  • Ah non, moi lorsque je lâche prise je ne me préoccupe plus des problèmes de mon entourage ! Je me recentre sur moi et mes propres problèmes.
  • Oui c’est quand je me fiche de tout et des autres.
  • Non, moi je lâche prise lorsque je laisse les autres décider pour moi.
  • C’est se résigner, perdre une partie de soi, laisser son pouvoir aux autres…
C’est hyper péjoratif ! Ça ne me donne pas du tout envie de lâcher prise !

 

Et en termes positifs ?
Une action psychologique libératrice qui me veut du bien.

En lâchant prise, j’accepte d’aller mieux, je refuse le dictat de mon Ego, de son désir puissant de contrôle. Je me détache de tout ce qui me fait souffrir, m’encombre et me tourmente. Rien à voir avec le fait de me soumettre, de me résigner, de dire oui à tout, de me fiche de tout ou de fuir…

Non c’est bien plus subtil.
En lâchant prise, j’accepte pour mon bien de m’adapter à des évènements que je ne peux pas contrôler.
Je suis enfin libre, serein, heureux, épanoui…Je n’attire que des gens positifs, bienveillants et aimants comme moi. C’est une vie passionnante, enrichissante et tellement vibrante que mon cœur ne s’arrête plus de pétiller. (Pour les plus optimistes !).

 

Super ! On commence quand et par quoi ?
1. Oser faire l’état des lieux.
Le plus important c’est l’honnêteté envers soi-même. Comment je fonctionne avec moi-même, avec les autres, ou face à telle ou telle situation.
« Je reconnais bien là mon mari Gérard, c’est tout lui, toujours à décider de tout, de m’imposer ses choix, commander ! Il ferait bien de lâcher prise pour mon bien ! ».
J’ai stipulé : être honnête vis-à-vis de soi ! Arrêter de se mentir, de penser que les autres sont la source de mes malheurs, de se trouver des excuses… Le « mon mari est pénible, moi je suis super cool », ça ne marche pas !
2. Comprendre.
Vous vous voyez maintenant avec toutes vos fragilités : doute, manque de confiance en vous, peur d’être jugé, peur de ne pas être à la hauteur, stress… Et vous comprenez que la cause de cet hyper contrôle vient de vos propres souffrances. Ne pas lâcher-prise, c’est avoir l’illusion de contrôler son futur dans l’instant présent et ce, dans un seul but : éviter de souffrir. Étant ainsi en décalage temporel je ne peux jamais m’adapter au présent, puisque mon énergie se focalise sur un temps inexistant : le futur.
Lâcher prise c’est renoncer à contrôler ce qui ne peut pas l’être, se libérer !
3. Changer de comportement.

 

Ne pas changer pour changer, pour faire plaisir à l’autre ou pour le bien-être de la famille mais être convaincu que ce manque de lâcher prise est un empoisonnement lent de sa propre vie ! Ne pas lâcher prise, c’est se rendre malade !
Ne plus dépenser d’énergie à inventer des problèmes, qui n’existeront peut-être même pas demain.
S’ancrer dans le présent : vivre et agir dans le seul espace temporel possible, c’est la base !
Pratiquer des exercices de gestion de stress : méditation, sophrologie, respiration consciente…
Accueillir, sans les travestir, ses failles.
Arrêter de vouloir toujours avoir raison. Quel intérêt ? Aucun.
Le plus important : s’aimer inconditionnellement !
Un exercice simple pour cet été.

Envoyer votre Ego sur une plage naturiste, mettez-le à poil !
Je me dois de préciser : ce n’est qu’une métaphore, ne cherchez pas, ça n’existe pas des plages pour Ego non-textile.
Oui , une plage sans masque aussi, faites attention, l’Ego est sournois, il porte toujours un voir plusieurs masques, crise sanitaire ou pas.
Puis observez votre Ego, sans le juger, écoutez-le, prenez des notes…
À ce stade, et si vous avez fait preuve d’humilité et de transparence un « nouveau moi » apparaîtra comme par magie ! Alors rendez-vous à l’étape 2 du processus cité auparavant.
Si les symptômes persistent, renouvelez l’exercice autant de fois que nécessaire ou consultez un egologiste.

 

Egotum laxatum !
Lâcher vient du latin laxarer : détendre, desserrer, relâcher, arrêter de retenir…
Laxarer même racine que l’on retrouve dans laxatif !

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